Après le New York Forum Africa (NYFA), qui n’a donné aucun résultat au Gabon, la place est désormais au Commonwealth. Se félicitant de cette double entrée, la secrétaire générale du Commonwealth, la très honorable Patricia Scotland, a indiqué que «Le Commonwealth, qui a commencé avec huit nations en 1949, passe à 56. Notre croissance continue, au-delà de la portée de notre histoire, reflète les avantages de l’adhésion au Commonwealth et la force de notre association. Je suis ravi de voir ces pays dynamiques rejoindre la famille du Commonwealth et se consacrer aux valeurs et aux aspirations de notre Charte».
Si d’ordinaire la procédure d’adhésion au Commonwealth dure en moyenne dix ans, le Gabon et le Togo viennent de réussir l’exploit en une année, de convaincre le Comité du Commonwealth de leur engagement à respecter la chartre et les fameuses conditions de l’association.
«Notre décision d’appartenir à la communauté des nations du Commonwealth est motivée par le désir de diversifier nos partenaires internationaux et de renforcer les échanges de la coopération entre pays membres. Le Gabon partage les valeurs et les expressions consacrées dans la charte du Commonwealth, la vision du monde qui permette de contribuer à fortifier la démocratie et permet au Gabon de jouer un rôle prééminent sur le plan international dans l’intérêt de tous», a déclaré le ministre des Affaires étrangères Moussa Adamo, convaincu que l’appartenance du Gabon au Commonweath permettra de manière collective à améliorer le bien-être des peuples, la résilience, la prospérité des nations.
Selon le Secrétariat du Commonwealth, l’organisation aide les pays membres à mettre en place des institutions démocratiques et inclusives, à renforcer la gouvernance et à promouvoir la justice et les droits de l’homme. «Notre travail contribue à la croissance des économies et à la stimulation du commerce, à la résilience nationale, à l’autonomisation des jeunes et à la lutte contre les menaces telles que le changement climatique, la dette et les inégalités. Les pays membres sont soutenus par un réseau de plus de 80 organisations intergouvernementales, de la société civile, culturelles et professionnelles», souligne un communiqué de l’association.
Le Commonwealth fait la promotion d’une série de valeurs communes à ses membres tels que l’égalité, la non-discrimination, la démocratie et la primauté du droit. La déclaration de (en) Harare de 1991 a reconnu l’importance particulière qu’il accorde aux droits de la personne, à l’éthique démocratique, à l’égalité des hommes, au développement durable et à la protection de l’environnement; la Commonwealth Human Rights Initiative est chargée d’en promouvoir les objectifs.
Au cours du temps, il s’est spécialisé dans certains domaines, ce qui lui a permis d’aider directement ses membres à faire face à des problèmes communs ou particuliers. En effet, ceux-ci bénéficient de l’appui d’un vaste réseau d’organismes privés, bénévoles et professionnels, comprenant entre autres des associations juridiques, médicales, d’universités et de parlementaires, des professionnels et des organisations médiatiques et sportives.
Partageant une langue de travail commune et des systèmes juridiques, d’administration publiques et d’éducation semblables, le Commonwealth s’est érigé sur un passé commun pour devenir une association dynamique d’États en harmonie avec le monde moderne.