Après avoir reconnu que 70 ans après le lancement de ses activités en territoire gabonais, «la communication est peu existante aujourd’hui», a-t-il souligné. Toutefois, il a assuré qu’«il y a beaucoup de choses à faire qui sont utiles pour les deux parties, l’État gabonais et son partenaire historique Rougier Gabon». Si les deux hommes ont promis de poursuivre les négociations avant une éventuelle signature de partenariat, au terme de son entretien avec le membre du gouvernement, Luc Augin a rapporté qu’ils sont déjà tous les deux sur la même longueur d’onde à propos de ce projet.
Rougier est installé au Gabon depuis 1952. L’entreprise française exploite près de 895 000 hectares de forêt pour une production de l’ordre de 300 000 m³ de grumes chaque année grâce à ses filiales. L’exploitant forestier se présente comme «un pionnier du développement durable dans la filière bois en Afrique».
En phase avec sa politique volontaire de gestion forestière responsable, le groupe met en place des plans d’aménagement sur la totalité de ses concessions. Ils répondent à trois niveaux d’engagement : la préservation de l’écosystème et de la biodiversité, le développement social des travailleurs et de leurs familles et le respect des populations locales et des coutumes traditionnelles de la forêt.