Voté catastrophiquement à mains levées, Guy Nzouba Ndama, a tonné contre Ali Bongo Ondimba, le président gabonais depuis 2009, dont il a été le premier président de l’hémicycle, et qui par la suite a débauché les cadres de son parti contre des postes ministériels :
« On veut nous anéantir, on veut nous affaiblir. Le PDG pense nous affaiblir mais c’est lui-même qui s’affaiblit. Parce que les militants du Parti démocratique gabonais se posent mille et une questions : à quoi servent-ils ? »
En efrfet, les Démocrates constituent la deuxième force politique du Gabon avec 10 députés et 4 sénateurs. Guy Nzouba Ndama a indiqué qu’il va désormais se consacrer à propager la marque de sa formation politique dans tout le pays afin de faire obstacle au PDG lors de prochaines échéances de 2023 : « Implanter le parti partout où cela est nécessaire. C’est ce que les militants m’ont confié comme responsabilité première. »
Les militants jubilent d’avoir reconduit un poids lourd à la tête de leur parti : « On est très contents parce que les choses vont bientôt changer. Il faut bien qu’un président de cette envergure puisse booster les choses. Et c’est lui que nous avons élu », s’esclame une. « Je suis très content, puisque pour l’instant, les Gabonais sont encore derrière lui », enchaîne un autre militant.
Guy Nzouba Ndama laisse planer le doute et n’annonce rien sur son éventuelle candidature à l’élection présidentielle l’année prochaine.