La dernière visite du chef de l’Etat gabonais date de 2017. Selon la communication proche du palais du bord de mer, il pourrait se rendre cette fin de semaine à Port-Gentil dans la province de l’Ogooué-Maritime. C’est une visite qui s’inscrit dans le cadre de la tournée républicaine qu’il a entamée par Makokou lors du lancement des manœuvres médico-militaires dans la province de l’Ogooué-Ivindo.
A la veille du lancement officielle des activités de la campagne présidentielle, le chef de l’Etat devrait procéder vraisemblablement à l’inauguration du Centre de formation et d’enseignement professionnel de Tchengue situé dans le 4ème arrondissement de la cité pétrolière. Pour rappel, le centre qui doit accueillir les apprenants en Génie mécanique, Génie électronique, Ingénierie de soudage, de froid, de climatisation et bien plus.
En effet, des violences post-électorales ont lieu au Gabon en 2016 à la suite de la remise en cause, par l’opposition, du résultat de l’élection présidentielle gabonaise de 2016. Les interactions des manifestants avec les forces de l’ordre font entre cinquante et une centaine de morts, et aboutissent l’année suivante au dialogue national d’Angondjé.
Au Gabon, à la suite de l’élection présidentielle du 27 août 2016, Ali Bongo Ondimba est déclaré réélu face au candidat de l’opposition, Jean Ping par la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap). À l’annonce des résultats, le 31 août, une manifestation pacifique spontanée de la population contestant les résultats est violemment dispersée par la garde républicaine avec des gaz lacrymogènes d’abord puis des tirs à balles réelles. L’Assemblée nationale est incendiée. Certains manifestants se dirigent vers les locaux de la Radio-Télévision gabonaise mais les forces de l’ordre qui en gardent l’entrée répliquent aux jets de pierres avec des grenades lacrymogènes.