Le mercredi 30 octobre 2019, des engins de l’entreprise gabonaise GFRA BTP se positionnaient le long de la route reliant le petit marché de bambouchine au carrefour Koumougou. Un espoir pour les population de cette contrée de la capitale. Mais depuis lors, rien n’a changé.
Dans ce chantier, 16 gros bourbiers rendent la circulation pénible pour les automobilistes. C’est en tout 17km qui sont concernés pour ses travaux, la distance entre le petit marché de Bambouchine et le carrefour Koumougou. L’on peut apercevoir les grandes mares d’eaux qui envahissent la voie, surtout que ces mares d’eaux couvrent en quelque sorte les fosses qui existent sur ce tronçon. Et selon les habitants, il était question de creuser sur certaines espaces de la route pour d’évacuer les grosses flaques d’eaux. Mais deux ans pus tard, rien n’a été fait au grand désarroi des populations.
En effet, pour ceux qui maitrise un tout petit peu la ville de Libreville, ce tronçon relierait Bambouchine au quartier Okala situé dans la commune d’Akanda. Une situation bien incompréhensible quand on sait que si jamais cette voie venait à être bitumée, cela devrait résoudre le sempiternel problème des embouteillages qui existe depuis des années dans cette partie de la capitale. Par contre, deux grandes mangroves séparent les deux localités de la ville, et selon les riverains, « il suffirait de construire un pont pour relier les deux quartier, et on en résorberait le problème des bouchons à Akanda », s’exclame Benoit, un habitant de Bambouchine.
Mais il n’y a pas que Bambouchine qui vit cette situation puisque d’autres quartiers de Libreville sont concernées. Il s’agit de Akournam Carrière, où la route n’a toujours pas été terminée alors que les travaux avaient débuté il y a quelques années déjà. Dragage-droite, les caniveaux construits pour maîtriser les eaux de pluie sont la seule preuve actuelle qu’il y a eu intention de construire une route dans le quartier. Sibang-Montalier, où la route pourtant bitumée sur une bonne longueur, fait place à une piste. Mais aussi le quartier ça m’étonne.
John ENING