Les personnes ayant reçu les doses du vaccin chinois Sinopharm ne sont pas autorisées à entrer sur le territoire français. C’est ce qui ressort du plan de réouverture des frontières françaises qui n’a admis que les quatre vaccins reconnus par l’agence européenne du médicament (EMA)
C’est la grande désillusion pour les pays africains comme le Gabon, qui ont choisi d’administrer à leur population le vaccin Sinopharm de la Chine. Ce vaccin n’est pas admis par la France qui exige aux demandeurs de visas d’avoir été vaccinés par l’un des vaccins reconnus par l’Agence européenne du médicament, à savoir AstraZénéca, Pfizer, Moderna et Johnson and Johnson.
Alors que les autorités gabonaises ont fait du vaccin Sinopharm une priorité dans cette campagne de vaccination en commandant 300 000 doses supplémentaires après la réception de la première vague de 100 000 doses. Le ministre de la défense est allé jusqu’à le rendre obligatoire pour les forces de sécurité et de défense.
Une autre mauvaise nouvelle pour les gabonais qui voudront se rendre en France est que le vaccin russe Sputnik V, sur lequel les autorités comptent et dont une commande de 2 millions de doses a déjà été passée, n’est pas non plus admis en Hexagone. Le Gabon a donc choisi des vaccins non admis en Europe quand on sait les relations privilégiées que La France et le Gabon entretiennent en matière de migration.
La France a classé les pays sur la base des indicateurs sanitaires au 2 juin, il apparait que toute l’Afrique est classée Orange, ce qui signifie sur cette carte que c’est une zone où le virus circule activement mais dans des proportions maîtrisées et sans diffusion de variants préoccupants. Seule l’Afrique du Sud est classée Rouge.
Une décision incompréhensible quand on sait que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a, le vendredi 7 mai 2021, accordé son homologation d’urgence au vaccin Sinopharm. Doit-on comprendre que cette homologation n’est valable qu’en dehors de l’Europe ?
Toutefois, il reste la possibilité de présenter un Test négatif à la covid-19, pour les personnes n’ayant pas reçu l’un de ces vaccins admis par l’Agence européenne du médicament.
Charles PALLEY