En effet, après s’être soumis aux instructions du gouvernement de la République gabonaise en matière de lutte contre la covid 19, les mesures barrières levées, le bal poussière signe son retour et cette fois avec une coloration d’artistes répondant aux critères et venant de plusieurs horizons d’Afrique.
Dans son souhait de promouvoir les jeunes talents, le bal poussière a su créer l’émulation durant ces vacances qui furent achevées en beauté avec l’organisation d’un concert du côté du stade de Nzeng-Ayong où les spectateurs ont eu le privilège de découvrir ces artistes musiciens venus de plusieurs horizons d’Afrique partager et échanger dans un cadre spécifique leur expertise .
Nationaux et internationaux ont favoriser cette interconnexion en offrant au public gabonais, le meilleur de ce qui se fait en Afrique. Avec l’évolution de la musique gabonaise, certains auraient voulu que pour ce grand retour, ALJ fonctionne désormais avec les locaux. Mais sur cette question, il convient de préciser que l’échange culturel ,le partage et l’interconnexion entre les artistes africains constituant l’objectif principal, ALJ ne saurait se démettre de cette mission. Qu’a cela ne tienne, la dite organisation, a mis en place un concept spécialement consacré aux artistes locaux. Ceux qui ont pris part au spectacle du week-end écoulé, ont pu assister à des collaborations d’ordre culturelles diverses.
Des instants du donné et du recevoir entre artistes africains. Après plus d’une vingtaine d’années,la dite organisation a bien fait ses preuves en ce qui concerne la promotion des jeunes talents et ne compte pas s’arrêter en aussi bon chemin. Nous pensons là au festival valorisant le potentiel culturel du Gabon et même de l’Afrique au regard du succès et du palmarès que cela engendre. Libreville,capitale gabonaise étant une destination touristique, prisée des artistes étrangers, préconise élever le niveau dans le cadre de ces échanges inter-culturels.
W. MOUTENDI