Le nouveau staff technique des Panthères est composé d’anciens joueurs de football gabonais de renom, apportant une expérience inestimable et une connexion profonde avec les joueurs. Claude Albert Mbouronouo, en tant que Directeur Technique National provisoire, est une figure respectée dans le monde du football gabonais. Daniel Cousin et Éric Mouloungui, en qualité de Manager général provisoire et Manager général adjoint provisoire, sont chargés de gérer l’équipe sur et en dehors du terrain. Thierry Mouyouma et Cédric Moubamba, en tant que Sélectionneur national provisoire et Sélectionneur national adjoint provisoire, sont chargés de la préparation de l’équipe pour les matchs à venir.
Cependant, la nomination de ce staff 100% gabonais a déclenché une vive polémique. Certains observateurs critiquent ouvertement la FEGAFOOT pour avoir sous-payé les membres du staff technique gabonais par le passé. Daniel Cousin, ancien coach de l’équipe nationale, en est un exemple flagrant. Ses déboires financiers ont suscité de nombreuses discussions et soulevé des questions sur l’équité et la reconnaissance des compétences locales.
La polémique atteint son paroxysme en mettant en lumière une possible disparité salariale persistante entre les entraîneurs nationaux et leurs homologues étrangers qui ont été précédemment engagés par la FEGAFOOT. Certains se demandent si cette décision de nommer un staff 100% gabonais vise réellement à corriger ces inégalités salariales ou si elle cache d’autres motivations.
De plus, il est crucial de rappeler le cas d’Alain Dacosta, qui a mené le Gabon en quart de finale de la Coupe d’Afrique des Nations pour la première fois de son histoire en 1996, malgré un traitement souvent inadéquat de la part de la FEGAFOOT. Ce précédent illustre le fait que même les succès sportifs n’ont pas toujours été récompensés par un traitement adéquat.
La décision de la FEGAFOOT de nommer un staff 100% gabonais pour les Panthères a provoqué une controverse importante, mettant en avant la question du traitement des membres du staff technique, en particulier leur rémunération. Les supporters, les observateurs et même les acteurs du football s’interrogent sur les véritables intentions de cette démarche et sur la volonté réelle de la FEGAFOOT de reconnaître et de valoriser les compétences locales. Cette polémique demeure un sujet brûlant à mesure que le football gabonais continue d’évoluer, suscitant des débats intenses sur l’avenir de l’équipe nationale.
D MIHINDOU