À la suite de deux ans de mise en berne la fin du mandat du président Wilfried Nguéma s’est vite pointée à l’horizon lui qui est arrivé à la tête de la discipline avec l’ambition du grand rassemblement de la famille des judokas afin que prennent fin des divisions nées d’un esprit malsain.
Il y a deux semaines déjà au sein même de la Fédération gabonaise de judo (Fégajudo), naissait incompréhensions et discorde à l’intérieur d’un groupe farouchement opposé, réclamant l’organisation d’une assemblée générale élective au terme du mandat visant au renouvellement du Comité Exécutif. Ce qui d’ailleurs faisait naître la mise en place des assises de l’INJS avec pour objectif un retour au calme et à la sérénité au sein de cette maison qui a offert pas mal de médailles au Gabon ces derniers temps , à tel point que certains se demandaient comment cette fédération faisait .
Au sortir des travaux de réflexion de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports, de la rencontre Comité ad hoc et bureau fédéral, il a été convenu que le 1er octobre les judokas soient appelés à élire un nouveau bureau fédéral pour les 4 prochaines années. Le comité ad hoc mis en place afin de servir loyalement le judo tout en prônant des statuts et le respect du code moral de la discipline. L’ensemble des ligues, clubs et associations doivent repartir sur de nouvelles bases pour hisser plus haut les athlètes après ce travail non négligeable déjà réalisé par le bureau sortant.
Le président Wilfried Nguema bénéficie toujours d’un capital confiance de nombreux hommes forts du judo qui se disent prêts à souffrir avec lui pour une dimension nouvelle et profonde de ce sport qui a fait beaucoup d’elite dans ce pays. On peut donc comprendre quand le président, homme calme tempéré, rassure toujours sur le fait d’être un serviteur de classe qui ne souhaite que le bonheur du judo sans tenir compte d’un statut, il embrasse tout le monde conscient que c’est ensemble et au nom de leur passion qu’ils y arriveront tous.
Les échanges fructueux pour ramener le calme de la jeune vague qui a finalement trouvé une issue favorable à la survie d’un déclanchement de tension au sein du judo. Nombreux ont dû reconnaître les efforts du président Wilfried Nguema dans la gestion de son mandat ayant permis de garder la discipline sur un rang d’honneur même sans budget. D’autres aussi sont satisfaits de ses ouvrages ahurissants en reconnaissant qu’il n’était pas aussi facile de satisfaire tout le monde pendant cette période et que ce spectacle n’avait pas lieu d’être.
Le président sortant, Wilfried Nguéma, est donc attendu par ses électeurs en octobre prochain pour un nouveau mandat de 4 ans. Cependant il n’est pas exclus d’enregistrer des candidats tout aussi intéressés par la Présidence de la Fédération Gabonaise de Judo.
F. GUITRIE