Entrées dans un mouvement de grève depuis quelques jours déjà, les sages-femmes du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville ont été reçues le mercredi 2 juin 2021 par la Direction Générale. Ces dernières réclament leurs quotes-parts de la CNAMGS et du CHUL dont la durée est évaluée à 15 mois.
Elles réclament le meilleur traitement du personnel car travaillant dans des conditions dites « inhumaines » et « pénible » selon ces dernières. D’où le mouvement d’humeur initié depuis lors au sein de la principale structure hospitalière du pays. Devant cette situation inconfortable, la Directrice de la structure, le Docteur Dr Marie-Thérèse Vane Ndong-Obiang a jugé utile de recevoir ces sages-femmes et de leur donner des explications sur l’affaire des quotes-parts réclamées par ces travailleuses.
Selon la responsable, « il n’y a pas que les sages-femmes qui sont concernées. C’est tout le personnel de l’hôpital. Le CHUL traîne ces impayés en raison de la situation de trésorerie tendue et induite par la gratuité des soins imposée toute l’année 2020 à cause du covid-19. Le CHUL avait été réquisitionné et placé en mode Covid-19 ». Voici donc les explications de la Directrice qui ont pu éclairer la lanterne des sages-femmes ou maïeuticiennes. Cette branche de la Santé est une profession très connue du grand public. Ces infirmières accoucheuses pour la plupart, accompagnent la femme enceinte avant, pendant et après l’accouchement. Le métier tire historiquement ses origines de la fonction d’accoucheur.
John ENING