L’Union Nationale est profondément troublée par la spectaculaire interpellation et la garde à vue du Président Guy Nzouba-Ndama pour un supposé délit aux fondements juridiques contestables. Tout en déplorant la rocambolesque tournure prise par cette affaire, l’Union Nationale s’insurge contre les violations répétées des droits fondamentaux garantis par la Constitution et du principe de présomption d’innocence, constamment foulé au pied par les forces de l’ordre.
L’Union Nationale s’élève contre les tentatives d’instrumentalisation de la justice pour écarter d’éventuels concurrents de la compétition électorale. Elle considère que pour que la présidentielle de 2023 soit crédible, tous les leaders ou personnalités qui le souhaitent doivent être libres d’y participer, sans entrave. Tout en rappelant que les comptes bancaires de certains candidats furent arbitrairement bloqués lors des précédentes élections, l’Union Nationale affirme que cette pratique ne participe nullement de la quête de transparence puisqu’elle ne s’applique qu’aux candidats dont le pouvoir veut restreindre la marge de manœuvre. C’est pourquoi, l’Union Nationale exige la clarification des modalités de financement de la vie politique ainsi que le plafonnement des dépenses de campagne.
L’Union Nationale souligne que l’urgence réside dans l’amélioration des conditions de vie des populations et la réforme du cadre électoral et non pas dans des manœuvres politiciennes. Tout en assurant le parti Les Démocrates de sa solidarité en cette circonstance particulière, l’Union Nationale demande aux Gabonais de ne pas se laisser distraire par ces intrigues qui n’ont pour but que de les détourner de la réalité et de leurs légitimes préoccupations.
La Présidente de l’Union Nationale Paulette MISSAMBO