Jamais acclamée une seule fois par la société gabonaise pour avoir apporté une solution satisfaisante à une quelconque question d’insécurité, la police nationale est devenue au fil du temps, le bouc émissaire de l’insécurité au Gabon. Cette perception de plus en plus répandue dans le pays est-elle fondée ? Comment expliquer l’insécurité croissante malgré la présence de Forces de l’ordre et de sécurité dans les lieux publics ?
Déjà en difficulté sur le terrain face à la progression des groupes de braqueurs, les soldats de Forces de police nationale doivent désormais composer avec une certaine opinion publique nationale, de plus en plus hostile qui critique parfois ses opérations.
« Les policiers ainsi déployés auront pour missions d’intensifier les patrouilles pédestres et motorisées, contrôler et interpeller les individus suspects, veiller à l’application strictes des mesures gouvernementales contre le Covid-19, intensifier les patrouilles sur la façade maritime, renseigner », explique dans sa note de service, le Général de division Serge Hervé Ngoma.
“Depuis plusieurs décennies, ces divergences stratégiques n’ont cessé de croître, sans apporter de solutions satisfaisantes à cette question d’insécurité qui devient une norme dans le pays“, indique un citoyen à notre rédaction. Ce dernier n’a pas manqué d’ajouter son propos que les Forces de sécurité ne défendent le plus souvent que sur les endroits publics alors que les quartiers sous-intégrés souffrent en grande partie de ce malaise sans savoir à qui faire recours en cas d’urgence.