Ironie du sort, jusqu’à ce jour, les participants aux concours conjuguent toujours le verbe attendre, en ce qui concerne la publication des résultats, alors que d’autres écoles dans le même cas ont divulgué leurs résultats.
Annoncé par l’ex Premier Ministre du gouvernement déchu, lors de son discours de présentation de sa politique générale, devant l’Assemblée Nationale, le concours d’entrée dans les EPFASS devait être organisé au courant de l’année 2023. Ce qui a été fait après une étude effectuée par les trois ministères que sont le ministère des Comptes Publics, le ministère de la Fonction Publique et le ministère de la Santé et des Affaires Sociales.
Pour la réhabilitation des EPFASS, notamment l’école de Makokou, des démarches étaient entamées avec plusieurs partenaires dans le but d’un démarrage des travaux permettant de recevoir dans un premier temps l’effectif de 100 élèves retenus par le gouvernement.
Le service des ressources humaines, à son tour, avait commencé à prospecter pour l’affectation des enseignants dans ces différentes écoles. Les nominations des responsables qui sont du ressort du gouvernement devaient se faire au sortir du processus électoral. Cependant, ce processus a été interrompu à travers l’éviction d’Ali Bongo Ondimba par les militaires.
A ce jour, nous constatons pour le déplorer que tous les autres concours lancés à la même période ont fait l’objet de publication des résultats, mais seul celui des écoles provinciales de formation d’action sanitaire et sociale demeure sans suite.
Il est désormais temps que les nouvelles autorités se penchent sur la question en jettant un regard sur cette situation.
Trois écoles provinciales de formation d’action sanitaire et sociale sont concernées par ce concours avec un nombre d’élèves à recevoir bien défini. On parle de 350 places à pourvoir, dont Mouila avec 150 places, Makokou avec 100 places et Oyem 100 places.
D.N.