C’est avec un ton tranchant et prospectivement rassurant, que l’ancien Vice-Président de la République a invité Ali Bongo à mettre un minutieux regard sur les vrais problèmes dont souffre le Gabon, lors de son dernier forum avec la presse, organisé à Libreville le 25 mai 2022 .
Le problème qui a dominé l’expression du futur “président” autoproclamé au cours de ses échanges est la gestion calamiteuse de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) qui est presque par terre et celle de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale(CNAMGS, en faillites et que le fils de Moutasso qualifie de fleurons : ” Il faut que de décisions soient prises immédiatement. Au lieu qu’Ali Bongo se balade inutilement dans Libreville pour contempler ce qu’il sait déjà, je crois qu’il a visiblement devant lui, les difficultés auxquels le pays est confronté et je crois qu’il est nécessaire et urgent de trouver une démarche solutionnaire”, a-t-il indiqué.
Poursuivant son échange avec la presse au cours de ce forum, Maganga Moussavou a invité le président du Gabon a être un peu plus déterminé dans l’applicabilité de ses instructions. ” Le président de la République souffre d’une absence de gestion rigoureuse face à ses collaborateurs. Si rien n’est fait de la part de l’Etat, on pourrait assister d’ici la fin de l’année 2022, a des drames humains”, s’insurge PCMM.
Aussi, l’opposant n’a cependant pas hésité de reconnaitre que l’incapacité notoire d’Ali Bongo de ne pouvoir gérer un pays de moins d’un million d’habitants représente une faillite nationale et une honte internationale.
A titre humanitaire, l’opposant a demandé au président du Gabon de libérer Jean Remy Yama, le président de la centrale syndicale Dynamique unitaire (DU) et Pierre Mouguengui le président de la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT), tous deux incarcérés à la prison centrale de Libreville: “ Le président est la première personne la mieux informée dans un pays. Si la pédophilie existe aujourd’hui dans le sport gabonais, ce qu’Ali Bongo l’a cautionné”, poursuit-il.
Et pour rétablir sa vive confiance et son ambition très caractérisée, le leader du PSD a promis être le président du Gabon au sortir de l’élection présidentielle de 2023.