Quelle est donc cette culture de se mettre à la disposition de l’Etat? Il semble vouloir dire que ceux qui se sont partagé le pouvoir, depuis plus de 50 années pour être large, ont eu pour le pays, des résultats positifs. Dommage, dommage, dommage !
Dans les années 1980, les Gabonais avaient le même niveau de vie que les luxembourgeois. Le chômage n’était pas un fléau. Les générations qui se succédaient vivaient naturellement mieux que les précédentes.
Le travail accompagnait la méritocratie et la promotion sociale. On ne parlait pas de séparatisme, encore moins, l’insécurité relevait des faits divers et chacun avait un médecin de famille et des hôpitaux à proximité.
En 2022, après plus de 40 années de gouvernement par des « spécialistes » le Gabon est déchiré et affaiblie comme rarement dans le concert des nations.
Les Gabonais, après avoir été enfermés, vaccinés de force, sermonnés, font grise mine. Leur pouvoir d’achat flanche, tandis que l’inflation flambe. Le chômage frappe toujours la majeure partie de la population.
Après le passage des émergents, ces derniers septennats semblent avoir été menés par des élites hédonistes, mondialisées, coupées du peuple et de la nation, qui sont à l’origine du malaise démocratique et social dans le pays.
Qui pour reconstruire l’État, la Nation, la Démocratie ? Certainement pas ce président mondialiste qui nie jusqu’à l’existence d’une culture gabonaise et dont le bilan est le passif.
Chaque Gabonais doit s’en souvenir : le devoir du citoyen, c’est de juger. Juger l’action de son gouvernement et voter en conséquence. Juger l’évolution du Gabon et agir en conséquence. À charge pour les gouvernants de proposer un projet et une espérance.