Ali Bongo est essoufflé de répéter la même chose plusieurs fois au chef du gouvernement et son équipe qui sont dans l’incapacité totale à respecter les instructions de la première institution du Gabon. Malgré la vive préoccupation du chef de l’exécutif en ce qui concerne le niveau très élevé d’insalubrité que connait Libreville avec des tas d’immondices qui s’amoncellent un peu partout et jonchent les rues de la capitale gabonaise.
En s’entretenant avec le Premier ministre, chef du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda, et le ministre du Budget, Edith Ekiri Mounombi, Ali Bongo Ondimba a donné des instructions afin que la capitale gabonaise retrouve un visage plus reluisant et vivable.
Au cours de cette audience, le ministre du Budget a fait part de toutes les dispositions prises au sein de son département pour améliorer, dans les meilleurs délais, les capacités opérationnelles de la société Clean Africa, l’entreprise en charge de la collecte des ordures.
Ces échanges interviennent au lendemain des visites effectuées à travers les rues de Libreville par le chef de l’Etat et de l’audience qu’il a accordée le 5 mai dernier au maire de la commune de Libreville, Christine Mba Ndutume. C’est dire à quel point le numéro un gabonais est préoccupé par une capitale où l’on respire de l’air pur et il fait bon vivre.
En effet, les pratiques sanitaires restent assujetties à des contraintes relatives à la gestion des ordures
ménagères, celle des excrétas, le déficit d’équipement, la prolifération des maladies de santé
publique, la gestion de l’alimentation et la précarité du cadre de vie.
Alors que ses grandes villes attirent de plus en plus de consommateurs, la capitale gabonaise peine à se débarrasser de ses déchets. Ces ordures ménagères, en plus d’être vecteurs de maladies, contribuent à diffuser une image insalubre d’un pays qui a pourtant mieux à présenter.