Alors que les pays les plus touchés à travers le monde par le Covid-19 ont assoupli les mesures de restriction, partant du principe qu’il fallait s’habituer à vivre avec cette maladie, le Gabon veut y rester éternellement, mettant en difficulté économique le plus grand nombre des populations. Un marathon au quotidien marqué par des mesures allant du couvre feu à 21 heures, au port du masque obligatoire en passant par la limitation de vols commerciaux, le gouvernement gabonais semble être un véritable “adepte de la danse reggae” qui fait toujours dix pas en arrière lorsqu’il en fait préalablement deux en avant.
Si l’on tient compte de la gestion et surtout de l’impacte de cette crise, qu’elle tient sur le plan socio-économique chez nos voisin les plus proches n’auraient plus lieu d’y exister en territoire gabonaise. Le port du masque est devenu un business des forces de l’ordre mises sur le terrain pour la régularisation des mesures sanitaires.
Il faut tout simplement dire que les usagers n’utilisent le masque que pour éviter les amandes imposées par les policiers ou les militaires. Ces amandes représente une modique somme qui va de 500 francs CFA et plus, selon les moyens financiers possibles de l’usagers.
Voici une situation qui de plus, met la population dans une précarité et une mendicité qui deviennent continuellement chroniques et du coup, les Gabonais sont tenus en laisse par un gouvernement qui semble fonctionner seulement pour ses propres intérêts.
Pourtant, Lambert-Noël Matha lors de la session ordinaire de l’Assemblée Nationale tenue le mercredi 16 février 2022 et interrogé par l’honorable Edgar Owono Ndong sur l’opportunité du maintien du couvre-feu alors même que les signaux sont tous passés au vert, le membre du gouvernement a indiqué qu’il ne s’agit pas de bâillonner les libertés et que des assouplissements sont en cours voire une levée définitive. D’où d’aucuns s’interrogent à quand cette levée tant attendue ?