Pour « redresser la barre et éviter le naufrage collectif », l’actuel directeur général préconise de mettre en œuvre une série de mesures, notamment salariale trop importante qui absorbe une quantité importante des cotisations et surtout une « fraude interne » principale cause de la « mort lente de la CNSS ». FINACTU propose de mobiliser les créances de la CNSS sur l’état à travers un financement par les banques de 70 à 80 milliards, d’auditer toutes les prestations ; de restreindre les effectifs par le financement d’un plan de départ volontaire pour réduire les effectifs à 30%. Dans le rapport de FINACTU, il y a des éléments prouvant l’existence de la fraude découverte et les auteurs de cette fraude aussi.
Pourquoi se contenter d’auditer les structures renfermant ces fraudes sans prendre des mesures pour les mettre hors d’état de nuire ? Dans tous les pays la fraude est un délit devant être réprimée par n’importe quel système judiciaire quel que soit son auteur. FINACTU fait état de fraude existant au sein de la CNSS car le directeur général reconnaissant tacitement que les auteurs ont déjà été identifiés.
Selon un ministre du gouvernement gabonais au sujet de la lourde dette du pays, « est-il normal que le Fond Monétaire International (FMI), continue de financer le budget de l’Etat gabonais sachant qu’une partie de ces fonds disparaissent, que l’Etat n’arrive à les justifier, en plus de son incapacité à réaliser les programmes demandés par le FMI ?
Pour le ministre Francis Nkéa, à propos concernant la dette du Gabon, nous ne savons pas ce que nous avons fait pour consommer autant d’argent, le gouvernement emprunte des fonds à l’international mais ne sait pas quel serait le montant des intérêts, aussi, la société civile, privé et parapublique sont accusés de corrompre les fonctionnaires. La faillite de la CNSS était prévisible, malgré les alertes des spécialistes qui la voyaient venir à partir des options de gestion des directeurs généraux qui se sont succédés dès 2009.
À la CNSS, les salaires ont connu des augmentations exponentielles au fil des ans du fait des fréquentes revendications du Personnel pour atteindre leur niveau actuel. Les pensions de retraite, en revanche n’ont jamais connu la moindre progression depuis quarante ans, et ce , en dépit d’une confédération syndicale des travailleurs du secteur privé très actif qui ignore que la retraite est un passage obligatoire.