En effet, les employés du Copil aéroport existent encore malgré les affres du temps sinon ceux du laboratoire Gahouma ont été licenciés quelques jours avant l’annonce de la fin des restrictions sanitaires par le président gabonais. Les travailleurs du Copil aéroport de Libreville n’ont plus jamais vu la couleur d’un seul billet de banque provenant de leur salaire depuis cinq mois sans que leurs responsables ne puissent statuer sur leur sort.
Pourtant, dans le cadre de la nouvelle stratégie de riposte contre la pandémie, l’OMS est partie intégrante des commissions de la Taskforce de suivi et d’orientation stratégique mise en place par le Chef de l’Etat. il faut aussi noter qu’un accord de financement de 6 240 000 $US (six millions et deux cent quarante mille dollars US) a été signé avec la Banque Mondiale et l’Etat gabonais. L’accord visait à renforcer les capacités infrastructurelles, techniques et logistiques du gouvernement pour répondre à la pandémie à travers la fourniture entre autres d’ambulances, d’équipements de protection individuelle, d’unités de soins intensifs, de tests et l’organisation de formations.
Ainsi, le constat sur le terrain reste regrettable car, de tout ce qui a été cité pour lequel des grosses sommes d’argent ont été décaissées, rien d’exceptionnel n’a vu le jour. Contactés par la rédaction de TrustGabon, ces responsables de différentes familles projetons de se réunir très rapidement pour traiter de la question du fonctionnement de leur employeur avant qu’il ne soit trop tar, afin de dégager les grandes options qui pourraient permettre à ce que les rapports entre les agents et la direction du Copil aéroport reprennent le droit chemin.