Cette libération acclamée par les enseignants chercheurs, pourrait être l’expression d’une fierté émanant de la grâce Divine ayant inspiré l’armée Gabonaise à sortir le Gabon de l’obscurantisme, des violences entretenues par une dictature des plus abjectes ayant maintenu la nation toute entière dans la débâcle.
Une détention injustifiée et injustifiable, fallacieuse et insidieuse qui serait allé plus loin n’eut été l’intervention du comité de la transition qui après son coup de libération du Gabon a songé à mettre un terme à l’incarcération de tous les prisonniers d’opinion.
Sous d’autres cieux, l’enseignant chercheur, spécialiste en thermodynamique serait plutôt célébré et même considéré avec tous les égards dus à son statut contrairement à ce martyre qu’il ne cesse de subir sur sa terre natale,pour avoir choisi de défendre une cause Noble . Notamment celle qui consiste à lutter contre la maltraitance des élites intellectuelles .
Un sujet tellement préoccupant au point qu’il en fait son cheval de bataille afin de mettre un terme à la fuite des cerveaux vers l’Occident.
Un combat pour une administration gabonaise juste, égalitaire, méritocratique alors que d’autres naviguaient à contre courant.
Pour la régularisation des situations administratives du personnel enseignant et chercheur de l’enseignement supérieur en 2012, l’homme fut victime d’une pluie de critiques acerbes. Désormais libre, Jean Rémi Yama ne descendra pas au niveau de ses détracteurs qui sans vergogne peuvent savourer le fruit de ses combats, sauf remercier la bravoure de l’ensemble de ses collègues en tête desquels madame Nathalie Sima Éyi Vice Présidente du SNEC et le comité de la transition.
W. MOUTENDI