Des activités organisées au bénéfice des enfants des Akébés se sont tenues ce mercredi 16 juin au Musée national de Libreville dans le cadre de la Journée internationale de l’enfant africain.
Elle n’a pas voulu laisser les enfants de son quartier en marge de la Journée internationale de l’enfant africain. Celle qui assure l’intérim en tant que Cheffe de quartier d’Akébé Poteaux, avec le soutien du premier maire adjoint de la ville de Libreville Serge Wiliam Akassaga Okinda, a rassemblé une quinzaine de jeunes de cette partie de la capitale gabonaise au Musée des arts et traditions de Libreville afin de participer aux activités prévues pour la célébration de ladite Journée.
Balky Baba, très attaché à la Culture gabonaise, s’est confiée à la presse : « J’ai pensé à mes enfants d’Akébé pour cette célébration au Musée national pour qu’ils découvrent le bien fondé de connaître leur culture et le musée national répond bien au thème de cette année ».
Cette Journée qui avait pour thème « Art, Culture et Patrimoine » a permis aux enfants d’Akébé Poteaux de profiter d’une visite du site et de s’imprégner des faits culturels et artistiques du Gabon. Entre autres activités, les enfants ont participé aux ateliers de peinture, de contes avec l’artiste Michel Pécoinh, ils ont été émerveillés devant les toiles de Georges Mbourou.
La Cheffe de quartier par intérim d’Akébé poteau participe à changer l’image négative des enfants d’Akébé qui n’est associée qu’à la délinquance. Elle souhaite, à travers les activités culturelles et sportives, permettre aux jeunes de son espace géographique de s’adonner à des passe-temps plus sains.
« Aujourd’hui nous avons été soutenus par monsieur Akassaga pour mener cette activité, si à l’avenir nous sommes toujours accompagnés, nous comptons diversifier les activités avec les enfants de nos quartiers qui pour la majorité n’ont pas d’activités saines » a-t-elle conclu.
Il faut rappeler que la Journée de l’enfant africain est organisée chaque année depuis le 16 juin 1991 en souvenir des émeutes de Soweto qui avait enregistré le massacre de centaines d’enfants qui marchaient pour revendiquer leurs droits à Soweto, par le pouvoir de l’apartheid en 1976.
Charles PALLEY