Il nous souviendra que Gabon Culture est née suite à la cession (version officielle) de Kanal 7 par son promoteur au profit de l’état en juin 2017. Au cours de cette cérémonie, le ministre de la communication de l’époque, avait rassuré le personnel de la prise en compte par le gouvernement qu’il représentait, de l’actif et du passif de la chaine. Seulement, près de 7 ans plus tard, qu’en est-il de la situation de tous ces agents qui du jour au lendemain se sont retrouvés sans revenu ?
Si certains agents ont pu être redéployés dans d’autres médias, il n’en reste pas moins que ceux restés à Gabon Culture se sont retrouvés sans statut particulier, la direction générale ne sachant pas trop quoi faire d’eux quand on connait les effectifs dont regorge Gabon Télévisions.
Selon les informations recueillies auprès de certains agents, il en ressort qu’à ce jour, rien n’a été fait pour palier à la situation malgré les différentes démarches initiées auprès de leur direction générale, de la tutelle et même des plus hautes autorités.
Si l’arrivée du CTRI et la dynamique impulsée a redonné de l’espoir à beaucoup, comment comprendre que le cas des anciens agents de Kanal 7 reste sans suite, quand bien même, tous les éléments permettant de régler cette affaire se trouve entre les mains de l’actuelle ministre de la communication via son conseiller juridique et même au palais du bord de mer, surtout que les différents acteurs impliqués dans cette cession sont encore en vie ?
Faudrait-il enregistrer le pire à l’instar du cas Africa N°1 ou celui de TéléAfrica pour qu’une solution soit donné à cette affaire ? Nous nous interrogeons.
M.A.