Selon les notables et chefs de villages de cette contrée, les trains marchandises qui transportent le manganèse et la dolomie, depuis plusieurs années, exposent les vies des populations vivant au bord du chemin de fer à des graves maladies. Souvent, ces trains marchandises restent stationnés à la gare pendant deux jours ou plus. La marchandise, dans des wagons sans couvertures, s’évapore en se mêlant à l’air que respirent les humains. Les habitants disent que le problème a déjà été posé auprès des autorités de la localité, mais les décideurs ne donnent aucune suite à leur doléance.

Le gare ferroviaire de Lastourville qui se trouve être l’une des grandes zones économiques de la localité, et même de la province de l’Ogooué-Lolo, constitue un véritable levier de l’économie, avec son bois et toute l’activité commerciale créée autour des rails pendant les saisons des trains voyageurs où hommes, femmes et enfants se ruent pour vendre un produit après avoir durement travaillé. Ce potentiel devait permettre à l’Etat ou aux sociétés privées de pendre en compte les difficultés des populations qui y vivent.
DM / MA