Sans accorder une importance capitale aux problèmes néfastes dont souffre son personnel, la société d’énergie et d’eau du Gabon est actuellement engagée dans un processus de rachat de l’ancien siège de la Société nationale des bois du Gabon (SNBG), pour un montant vertigineux de 8,2 milliards de FCFA. Ce qui n’est pas « opportun », estime Jérôme Nvone Nguema, Secrétaire général du SYNTEE+. En effet, comme on peut l’observer dans le préavis de grève adressé au directeur général de l’entreprise le 23 février 2022, la SEEG fait actuellement face à des problèmes de trésorerie. Une situation qui oblige l’entreprise à des « restrictions budgétaires drastiques depuis plusieurs mois ».
selon le SYNTEE +, la SEEG ne peut tout simplement pas se permettre un tel luxe alors qu’elle a du mal à remplir ses missions. Notamment, de fournir de l’eau et de l’électricité « convenablement » aux populations, ainsi que d’acheter l’outillage de base et des équipements de protection individuels pour l’exercice optimal et en sécurité de ses activités régaliennes.
« si la SEEG ne renonce pas au rachat de cet immeuble, nous allons après la grève d’avertissement de cinq jours, lancer une grève illimitée », a conclu Jérôme Nvone Nguema.