Il y a quelques temps, la société de bois de Lastourville appelée SBL avait connu un mouvement d’humeur de la part de ses agents qui avait abouti à un consensus entre dirigeants et travailleurs sur les retards de paiements, accusé par ses partenaires, et un processus pour la régularisation totale de la mise à la retraite de 26 agents. Hier, ce sont les travailleurs de la société Union Bois Gabon, situé à Lastourville, qui ont manifesté leur colère en barricadant l’entrée principale de l’entreprise. Ils accusent la direction générale d’être sourde à leurs revendications.
Les employés s’indignent sur les difficultés auxquelles ils sont confrontés tout au long de leur vie professionnelle. Le porte-parole du personnel, Léandre Djinga, a indiqué trois (3) principales revendications : la revalorisation des salaires, la mise en stage du personnel des collectivités locales et la régularisation des cotisations à la CNSS. Hors mis ces grands points, il y a aussi la révision de la durée des contrats de travail, la catégorisation de tous les agents, la prime de production, l’augmentation de la prime de logement qui est de 10mille pour tous les agents et l’élection des délégués du personnel avant le 15 octobre 2023.
Autant des revendications qui se trouvent sur la table du directeur du site à Lastourville. Le chef du personnel, Wilfried Mboulou, quant à lui, reconnait toutes ces difficultés qui accablent son personnel, et promet que la direction va ouvrir des négociations. Il a tout de même relevé que sur près de treize (13) points de revendications, cinq (5) ont déjà fait l’objet d’une attention particulière de la part de la direction générale. A savoir : la révision de la durée des contrats de travail, la catégorisation de tous les agents, la distribution des épis, les heures supplémentaires hors dérogations et le calendrier de paiement devant respecter les dates légales.
Du côté de l’inspection départementale du travail, il a été dit que la situation de la CNSS et autres revendications des administratifs et du secteur bois était urgente pour tous les acteurs. Une série de rencontres dans les sociétés et administrations où il y a eu des grognes et mouvements d’humeur est en préparation.
D. MADEBE