Après un peu plus d’un an de gratuité, les consommateurs de Trans’urb « le Ngori », qui signifie (gratuit), devront mettre la main à la poche pour acheter leurs tickets. Mais aucune date n’a été arrêtée pour l’instant par le Ministère des Transports et la Direction générale des Transports terrestres.
« Nous observons des ralentissements dans les décaissements pour notre subvention. En effet, l’absence de subvention conséquente a pour impacts directs l’impossibilité d’achat des pièces détachées pour les bus, l’absence de bases techniques adéquates pour une maintenance optimale des engins et pour le renforcement des personnels techniques pour ne citer que ceux-là. Nous savons pouvoir compter sur le gouvernement pour faire le nécessaire afin de pallier cet état de fait », a indiqué Joël Lehman Sandoungout.
En effet, pour combler ses carences financières, la compagnie va dans un avenir certainement proche, lancer la phase commerciale de ses activités.
Il faut cependant noter que la gratuité du transport public dans le Grand-Libreville avait été instaurée par le gouvernement en 2020, pour faire face aux soucis de déplacement que des populations éprouvaient. Comprimées par le respect des mesures de restriction liées à la Covid-19, le gouvernement interdisait strictement la charge excessive de taxis et d’autres moyens de transports.