La Société Autoroutière du Gabon (SAG) a présenté le projet de réhabilitation et d’exploitation de la Transgabonaise, notamment du tronçon PK24 – PK50.1. La première étape des consultations publiques va s’étendre sur deux jours. L’objectif étant de partager les mesures d’atténuation et de bonification de l’impacts des travaux, conformément au Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES).
Les consultations publiques réalisées dans le cadre des Etudes d’Impact Environnemental sur tronçon PK24 – PK50, ont eu lieu dans la salle polyvalente du premier arrondissement de la Mairie de Ntoum. Elles ont réuni les représentants de la DGEPN, de TP, de l’Urbanisme, du Haut-Commissariat à l’Environnement et au Cadre de Vie, le Préfet, le Maire, les Chefs de villages et de quartiers. L’objectif de cette rencontre était de présenter le projet de réhabilitation de la Transgabonaise, ses promoteurs ainsi que les résultats de l’EIE, notamment la gestion des impacts négatifs et la bonification des impacts positifs. Le Cadre Politique de Réinstallations du projet a également été présenté et soumis aux commentaires des participants.
Les travaux de construction du tronçon PK24-PK50.1, devront être réalisés par la société AFCONS, sélectionnée à la suite d’un appel d’offre. Ces travaux incluent la reprise de certains carrefours, la rénovation de la voirie et du système de drainage des eaux pluviales avec les propositions suivantes :
- Dédoublement des voies entre le PK24 et le PK40.2 ;
- Réaménagement du tronçon PK40.2 – PK50.1 dans son emprise actuelle.
Les principales interventions ont porté sur l’emploi des jeunes et le souci de voir les travaux aller à leur terme. La SAG assure mener à bien ce projet et souligne que l’attribution du contrat pour le tronçon PK24 – PK105 a déjà été faite avec un calendrier d’exécution. A ce jour, l’équipement est disponible sur la base d’Afcons et les travaux devraient démarrer au cours du 1er trimestre 2021 sur la zone PK 50 – PK 105, et au 3e Trimestre pour la zone PK 24 – PK 50.
Les études sont en cours de réalisation pour la mise en place d’un plan d’action de réinstallation définissant les personnes affectées par le projet, et leurs droits et devoirs pour ce projet d’utilité publique. Les enquêtes et travaux se feront sur le terrain avec les personnes affectées par le projet, les autorités traditionnelles et administratives. De plus, un mécanisme de gestion de plaintes sera mis en place tout au long de l’exécution du projet, et les populations riveraines seront sensibilisées à cet effet. « Les consultations publiques de L’EIE sont une étape clef du processus de consultation des parties prenantes, ce n’est pas une finalité mais la continuité d’un processus participatif qui se déroule tout au long de la vie du projet » souligne Vincent Bachofner, Directeur Gouvernance Environnementale et Sociale de la SAG.