Dans le secteur de la pêche artisanale il y’a plusieurs autres emplois : les pêcheurs, les mareyeurs (ses), les transformateurs (trices) de poisson, les commerçants(tes) de poisson…
Pourquoi ne pas premièrement procéder à la cartographie des métiers de ce secteur !?
Déterminer (même si je suppose qu’on le sait déjà) où se situe le déficit pour augmenter la production nationale, régler le problème de pêche illicite, de conservation et de distribution des produits…
Et ensuite former justement les Gabonais à l’ensemble des métiers ou du moins ceux qui seraient prioritaires, avant de nous proposer d’écailler du poisson.
C’est à mon humble avis, une fuite en avant des véritables défis de ce ministère.
Et enfin, Les Gabonais, contrairement à ce que peuvent penser les “partisans du projet un jeune un poisson”, ne sont pas réfractaires à une quelconque formation.
Ils sont réfractaires aux projets qui n’ont aucun sens et ne répondent pas aux urgences du moment d’une part, et surtout ils sont réfractaires au regard de la capacité et du potentiel de notre pays à leur offrir mieux, d’autre part.
Nous devons avoir le courage de reconnaître quand ce que nous proposons n’est juste pas acceptable voire à la limite de la moquerie et surtout avoir l’humilité de reconnaître et d’applaudir quand ce qui est fait est bon. Ce qui en l’occurrence, n’est pas du tout le cas.
Guy Geslyn EMANE NZE