Nommée il y a quelques semaines, Liliane Massala est la nouvelle ambassadrice du Gabon en France et représentante permanente du Gabon auprès de l’Organisation Internationale de la Francophonie. Avec juridiction sur la Principauté d’Andorre, elle a présenté ses lettres de créance au président de la République française, Emmanuel Macron.
Elle remplace donc Flavien Enongoué au poste d’ambassadeur dans l’Hexagone. Liliane Massala a officiellement présenté au président français ses lettres de créance, ce dernier étant également coprince d’Andorre. La nouvelle représentante permanente du Gabon à l’OIF a respecté les usages diplomatiques et a officiellement pris ses fonctions dans sa juridiction, et aura la lourde mission d’œuvrer au renforcement des liens d’amitié et de coopération entre les deux Nations vieilles de plusieurs années.
L’ancienne directrice de Cabinet Adjoint du Président de la République en charge des Affaires Africaines et Internationales devra non sans garantir la protection des intérêts du Gabon et de ses compatriotes sur le territoire français, mais aussi les liens bilatéraux séculaires et notamment observables dans les domaines économique, politique, éducatif et culturel. Des faits d’ailleurs confirmés par le chef de l’État français. « Les relations entre les deux pays sont bâties sur un socle solide empreint de confiance et de respect mutuel. Je ne saurais trop vous encourager à développer avec Andorre des relations politiques, économiques, commerciales et culturelles toujours plus fortes, plus denses, plus riches. Vous pourrez compter sur mon appui personnel et constant pour vous accompagner sur la voie que vous avez empruntée. Car c’est la bonne direction et le bon chemin, aussi bien pour la Principauté et les États que vous y représenterez », a conseillé Emmanuel Macron à la nouvelle ambassadrice.
Le coprince d’Andorre a par ailleurs rajouté en déclarant que, « vous prenez vos fonctions à Paris dans un moment de grands changements dans la vie internationale. C’est ensemble, en cordée, qu’il nous faut partir à l’assaut de ces falaises de défis qui se présentent devant nous, qu’il s’agisse du climat et de l’environnement, de la santé mondiale, des nouvelles technologies, du maintien de la paix et de la sécurité internationale ou encore des droits humains ».
John ENING